dimanche 30 août 2015

Le Team sur Facebook

De la très bonne initiative d'Olivier, une page Facebook dédiée au Team France Rogaining a été créée.
Elle a déjà été activée pour suivre de manière plus en directe l'évolution de la préparation des membres du Team qui ont eu le bonheur de participer au championnat du monde de Rogaining 2015 en Finlande.
Vous pouvez retrouver cette page ici:  Team France Rogaining facebook

jeudi 23 juillet 2015

J-30

Nous y voici, plus que 30 jours. 30 jours pour finir de nous préparer pour cette grande aventure.

Physiquement, la préparation touche à sa fin. Espérons que tout le travail fourni depuis début janvier ait été efficace. Déjà plus de 150 jours d'entrainement...
Mentalement, tout le monde semble être pret à en découdre. La motivation de l'ensemble du team est actuellement au beau fixe.
Du coté de la logistique, les derniers préparatifs touchent également à leur fin. Les différents tests effectués ces derniers temps, nous ont permis de définir précisément l'ensemble de notre matériel.

Il est vrai que cette année, nous sommes bien plus en avance qu'en 2012 dans notre préparation. L'expérience sans doute. Mais surtout la motivation et l'envie de faire quelque chose de bien lors de ces Championnats du monde, nous a poussé à ne rien laisser au hasard.

Il ne nous reste plus qu'a terminer d'analyser cartes, photos et autres éléments trouvés ici et là pour ne pas partir dans l'inconnu, mais pour qu'une fois sur le terrain, nous ayons l'impression d'être chez nous. Pour ce travail préparatoire, l'aide de Fred et Will nous est d'un grand renfort. Même s'il ne seront pas physiquement avec nous, il le seront grâce au travail réalisé en amont de la course.

Coté sponsors, encore un grand merci à AirXtrem http://www.airxtrem.fr/boutique/fr/ qui nous soutient depuis le début de l'aventure en 2012. Nous espérons qu'un ou deux nouveaux partenaires nous rejoindrons d'ici fin juillet. A suivre...

mercredi 10 juin 2015

Les Championnats d'Europe en guise de préparation

Le 27 et 28 juin, le Team France sera présent sur les Championnats d'Europe en Rep. Tchèque.
www.erc2015.cz

En effet, Lucile et Olivier s'aligneront sur la ligne de départ afin de profiter de cette épreuve pour faire une répétition grandeur nature avant les Championnats du Monde.

Cette épreuve va nous permettre de tester le matériel, l'hydratation et l'alimentation. Mais nous allons également en profiter pour ajuster les réglages sur la période où tout se joue : La Nuit!!!

Pas d'objectifs de résultats, mais une poursuite de la préparation en vue de l'objectif fin Aout.

mercredi 8 avril 2015

Le terrain de jeu des WRC 2015

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager une vidéo trouvée sur la toile présentant le terrain que nous allons rencontrer lors de Championnats du monde



vendredi 13 mars 2015

Une Nouvelle Aventure !!!

Après plusieurs rendez-vous manqués sur les derniers WRC (Russie 2013 - USA 2014), le Team France se lance cette fois à l'assaut du 13ème Championnat du Monde de Rogaining.

Où : Cette année, c'est en Laponie Finlandaise que cela se passe.
Quand : les 22 et 23 Aout 2015
Qui : Cette année, le Team sera un peu réduit, de nouveaux membres feront leur apparition. Mais nous vous en parlerons plus loin. 2 équipes seront sur la ligne de départ le 22 Aout dans deux catégories différentes (Homme Elite et Mixte Elite)

Nous vous ferons part sur ce blog, de nos préparations, nos états d’âmes et tous ce que nous allons avoir de vous faire partager tout au long de cette grande aventure.

AirXtrem sera de nouveau le partenaire majeur du Team dans cette aventure. Nous les remercions de leur soutient


samedi 15 mars 2014

LES PIEDS

Nous ne sommes pas tous égaux face aux petits ou même gros bobos. Pour ma part, je ne suis pas fragile des pieds, mais je connais comme tout le monde des soucis qui peuvent devenir très inconfortables.
 Cet article est le reflet de mon expérience et de ce que j'ai pu voir autours de moi, mais pas une vérité en soi.Cependant, ce qui marche pour moi, marchera pour les uns ou améliorera le confort des autres.

A. Présentation du problème:
Les pieds subissent des agressions pendant plusieurs heures, ce qui entraîne les conséquences suivantes:
- fragilisation de la peau
- rides
- échauffements
- ampoules
- aponévrosite
- tendinites
- blessure et inflammation

Fragilisation de la peau:
Le maintien du pied en milieu humide entraîne une fragilisation de la peau. Sans rentrer dans les détails, la peau est constituée d'une partie vivante mais également d'une partie morte et déshydratée. Sèche, la partie morte est dure, solide et peu élastique. En contact permanent avec l'eau, elle l'absorbe et devient plus mole, élastique mais également beaucoup plus fragile. La peau se détend un peu et l'amplitude des pressions exercées sur les tissus en dessous augmente. Le pied, plus particulièrement la zone plantaire, est moins protégé des agressions. 

le résultat de 24h dans des chaussures
Rides:
C'est le phénomène que l'on peut voir sur la photo. 
c'est la suite d'une exposition trop prolongé avec l'eau (pluie, ruisseaux, mais aussi transpiration). La peau devient plus sensible et on fini par sentir une sensation de brûlure désagréable voire handicapante. A l'extrême, certain plis peuvent se transformer en ampoules et  des crevasses peuvent se former (talon ou avant les orteils) laissant la porte ouverte à une inflammation.

Echauffements:
C'est l'étape qui précède la formation d'ampoule. ça peut être très douloureux et il vaut mieux agir avant qu'il ne soit trop tard.
Il y a diverses raisons d'attraper des échauffements:
- la plus idiote: les chaussures ne sont pas adaptées à la morphologie du pied et frottent à un endroit comme l'arrière du talon, l'articulation proximale du gros orteil, le bout des orteils, etc.... je dis "idiote" car normalement on doit tester ses chaussures avant de prendre le départ d'un Rogaine. Le matériel doit être éprouvé...
- la superposition des orteils (c'est mon cas): Pour ma part, je badigeonne un bon paquet de crème anti-frottement (à renouveler en cours de route)
- l'excès de sueur et de sel sur les chaussettes qui rendent leur contact agressif: Changer de chaussette (je le fais toute les huit heures (2x sur 24h). Quelle sensation divine après changement!
- présence d'un corps étranger dans la chaussure: Ne pas attendre l'irréparable. Le retirer de suite. ça évitera également d'autres problèmes dus à une mauvaise posture.
Dans tous les cas, le secret de la longévité est de traiter les problèmes physique de suite avant qu'ils ne dégénèrent. (un échauffement se traite beaucoup mieux qu'une ampoule, qui elle même se traite mieux qu'une inflammation)

Ampoules:
Parfois, ça ne prévient pas. Une bonne descente intense, les pieds déjà un peu fatigués et la peau fragilisée, on se retrouve avec une cloque. Généralement, si on s'en aperçoit, c'est qu'elle a éclaté. Le rustique va vouloir serrer les dents en prononçant "on verra ça en rentrant". Sauf que 24h c'est long. La porte est ouverte aux infections et qui dit "infection" dit "mal", "très mal". Traiter une ampoule le plus tôt possible, c'est garantir les meilleurs chances de bien terminer sa course. Le temps perdu à traiter et largement compensé par le gain en fin de course.

Aponévrosite:
C'est une douleur inflammatoire au niveau de la plante de pieds. Elle peut avoir plusieurs origine mais je ne vais parler que de celle qui peut arriver en cours de Rogaine. Elle est le fruit d'une mauvaise posture soit provoquée par de mauvaises chaussures soit par une modification d'appuis (compensation) provoquée par une douleur (corps étranger, ampoule, etc...) ou encore par un manque important d'entraînement donc le résultats d'une sollicitation trop élevé par rapport à son niveau.
A part prendre des anti-inflammatoires, le seul moyen de régler le problème est l'arrêt. Avant d'en arriver là, la solution se trouve dans la prévention, en traitant les maux dès leur origine.

Tendinite:
même choses que ci-dessus: sollicitation inadaptée des tissus tendineux entraînant une réaction inflammatoire douloureuse. solutions: repos ou prendre provisoirement un anti-inflammatoire. Souvent, le fait de compenser une douleur tendineuse entraîne collatéralement d'autres douleurs.

Blessures et inflammation:
Tous les bobos ci-dessus sont des blessures et ne pas traiter, entraîne une aggravation. C'est la même chose pour une plaie. Plus tôt on soigne, moins seront fortes les douleurs et plus tard elles apparaîtront.


B. préparation des pieds:

Pendant la phase de préparation:

La manière la plus naturelle de préparer ses pieds consiste à les adapter progressivement aux conditions de l'épreuve. Lorsque l'on dit progressivement, il faut intégrer qu'à l'instar de l'entraînement, l'adaptation se fait petit à petit. Il faut donc prendre les devant bien à l'avance.
Le pied a besoin de se tanner. C'est à dire qu'il s'adapte aux frottements en augmentant l'épaisseur de la peau. Il ne faut pas non plus que ça se fasse dans l'excès sinon on risque de créer un cor, un espace ponctuel trop épais où se concentrent les frottements et fait apparaître à la longue une douleur à sa base. L'épaississement doit se faire de manière homogène.
Le processus se fait naturellement en allant courir avec une bonne chaussure de course. Plus on court, plus on tanne.
On surveillera les zones du pieds qui présentent un épaississement plus important. Pour ma part, elles se situent sous le talon en périphérie et sur le coté médian de l'articulation distale de mon gros orteil. Je prend soins de rapper ces zones à l'aide d'une pierre ponce pour enlever l'excès de peau morte (à faire sous la douche pour une meilleur efficacité).
Si ces zones de frottements sont rapidement douloureuse, c'est que vos chaussures ne sont peut être pas adaptées à votre morphologie. Allez voir un  podologue!

Il existe des produits en pharmacie qui accélère le processus de tannage (il va falloir aimer la couleur ocre qui reste après application). Ils permettent de gagner du temps, mais ce ne sera pas un phénomène adaptatif. Comprenez par là, qu'avec la méthode naturelle, c'est votre corps qui s'adapte, avec un équilibre des tissus. Avec les produits, vous modifiez artificiellement votre peau avec le risque d'un déséquilibre.
Cependant, c'est mieux que rien. La première méthode est juste la meilleure.

Votre pied doit s'adapter à toutes les conditions. Le pied se tanne aux zones où les frottements s'exercent. Si vous vous contenter de courir sur du chemin stabilisé, vous serez surpris de voir apparaître de nouvelles surfaces d'échauffements dès que vous aller courir en tout terrain. Les appuis sont différents et plus extrêmes, ce qui augmente l'amplitude de frottement des zones. Par exemple, lorsque vous aller courir sur un flanc prononcé, l'un de vos pieds va frotter sur sa tranche externe pendant que l'autre le fera sur sa tranche interne et inversement si vous faite demi tour. De la même manière, l'arrière de votre talon va frotter lorsque vous allez gravir une pente raide.
Tout cela vaut pour n'importe quelles conditions: eau, sable, chaud, transpiration, temps d'effort, etc...Vos pieds doivent y être préparé en le subissant à l'entraînement.
Et puis, ne pas oublier de se faire une petite pédicure et particulièrement se couper les ongles. Cela va de soit.

Pendant la course:

Vous avez les bonnes chaussures et vous avez adaptez vos pieds; vous êtes donc prêts pour votre épreuve.
Il faut néanmoins prendre des précautions pour limiter l'effet des frottements et repousser leurs effets au plus tard possible.
La première mesure consiste à badigeonner vos pieds avec de la crème anti-frottement (ne pas oublier de le faire également à l'entraînement). Chacun le fera en fonction de ce qu'il a besoin. Pour moi, les principales zones de frottements se situent entre mes orteils qui se chevauchent. J'en mets donc un paquet à cette endroit. Pour le reste du pied, je n'en applique qu'une fine couche car je ne suis pas fragile.
Cette crème va éviter (au moins un temps) de voir apparaître des ampoules. Cependant elle comporte son couple d'inconvénients. Sans parler d'une désagréable sensation de pieds poisseux (c'est comme la douche froide, c'est une question d'habitude!), la crème a tendance à faire glisser le pied dans la chaussure. En même temps, c'est le but recherché que d'éviter les frottements, y'en a plus! Il faudra alors tenir compte d'un bon maintient dans le choix de la chaussure.
D'autre part, elle humidifie déjà le pied dès le départ. Ce qui fait apparaître plus vite les conséquences des pieds mouillés.

Ceci me donne l'occasion de passer à la seconde mesure: Changer de chaussettes.
Je pense que plus on est fragile des pieds et plus il faut en changer.
Changer de chaussettes permet de sécher la transpiration salée et acide, de sécher les pieds d'une forte humidité accumulée et d'en ralentir l'effet.
C'est une sensation sublime de confort que de changer ses chaussettes après plusieurs heures d'effort.
Certes, ça prend un peu de temps sur le moment mais ça rapporte gros en fin d'épreuve.
Je prend des chaussettes, techniques bien sûr, neuves, lavées 2 ou 3 fois mais jamais utilisées (pour éviter l'épine surprise de la course du dimanche dernier). Lorsque j'en change, je prend soin de bien m'essuyer les pieds avec une serviette ultralégère; j'inspecte si je n'ai pas de blessure à soigner (c'est le moment); j'utilise mon mini tube de crème anti-frottement et j'enfile ma nouvelle paire de chaussettes et c'est reparti!
La fréquence de changement va dépendre de chacun mais aussi des conditions du moment.
Si vous avez traversé une zone humide, que vous avez les pieds trempés et que votre itinéraire ne comprend plus de raison d'avoir bientôt à nouveau les pieds dans l'eau, il est peut être judicieux de changer de chaussettes. D'autant plus que celle d'origine peuvent sécher et être éventuellement réutilisées.
Ma stratégie initiale est d'en changer toutes les 8h, soit 2 fois sur un 24h. Ensuite, je m'adapte aux circonstances...je n'emporte pas plus de 2 paires en plus de celles que je porte au pieds.( on n'a pas non plus une garde-robes dans le dos).
Au bout d'un certain, on ressent une sensation de brûlure à l'avant de la plante des pieds. On croit souvent qu'on a une belle grosse ampoule mais c'est un échauffement du a l'humidité. En changeant de chaussette, la sensation disparaît alors qu'elle croît dans le cas contraire. Si rien n'est fait, la douleur est telle qu'en fin d'épreuve, il est difficile de pouvoir donner du rythme à la progression et marcher sur une surface irrégulière est un calvaire. Le gain de temps est important lorsqu'on a préservé ses pieds. Il ne faut surtout pas passer à coté.

Il faut soigner ses blessures dès leur apparition pour éviter ou retarder au plus tard leur inflammation. A l'origine, une ampoule ne fais pas très mal. C'est d'ailleurs une des principale excuse pour ne pas la traiter immédiatement. dès lors que l'inflammation s'installe, c'est une autre histoire.
Notre ami Pierre FRANCOIS, un rogainer installé en Australie, en a fait les frais:
un cas extrême d'inflammation d'une ampoule

Le but de soigner ses blessures est avant tout d'isoler au maximum la plaie des agents pathogènes. C'est une erreur de croire que l'exposer à l'air va empirer les choses. Le milieu confiné et souillé de la chaussure est pire. On sort donc les compeeds, pansements, mercurochrome, chaussettes propres et sèches, et on assaini tout ça. Sinon ce sera peut être l'hôpital comme pierrot.
Je crois qu'il a frôlé la catastrophe ce coup-ci!
(lire son récit: )











Après la course:

On commencera déjà par se déchausser, bien sécher ses pieds et les laisser prendre l'air (pensez à mettre des claquettes et non des tongs qui font mal entre les orteils). S'il fait trop froid, mettre une bonne paire de chaussettes propres, sèches et assez grandes pour ne pas compresser le pied.
Un bon massage avec de la crème pour pieds fatigués, c'est magique sur le moment et bien après: récupération accélérée garantie!
Pour ce qui est de soigner, vous êtes assez grands pour savoir quoi faire.


Pour résumer:

- posséder le matériel adapté à soi
- solliciter ses pieds dans les conditions du jour j
- prendre soin de ses pieds avant et pendant l'épreuve
- soigner dès les premiers signes de blessure






lundi 13 janvier 2014

ROGAINING: LA NUIT (2ème partie)

CHUTE DE LA CAPACITÉ DE CONCENTRATION

Plusieurs heures de navigation ont entraîné une fatigue psychique. L'obscurité va avoir pour effet d'augmenter la nécessité de se concentrer. Rester concentré 24h est impossible. Donc, aménager des moments de relâchement est capital pour éviter de réaliser « LA » faute , celle qu'on redoute parce qu'on est quasiment sûr de la commettre, celle qui nous coûte cher.
Il n'y a pas forcement de signes annonciateurs. Certaines fois, on sent quelque chose se passer parce qu'on enchaîne les petites erreurs qui commencent d'ailleurs à éprouver la patience. Une autre fois, « LA » faute va être commise alors qu'on enchaîne les réussites. Dans les deux cas, le temps est perdu et ne se rattrape pas.

Ce n'est pas une fatalité non plus! Il suffit de choisir le moment où l'on va déconnecter et relâcher la concentration. Ce conseil vaut pour l'ensemble de l'épreuve mais c'est encore plus vrai de nuit. Cette période est nettement plus exigeante, ne serait-ce que par le surcroît de difficultés techniques que l'obscurité engendre.

la nuit demande encore plus de concentration
Je connais deux méthodes en Rogaining:
- La première, consiste à donner le relais à son partenaire pour se reposer mentalement. Certains alternent une balise sur deux. Cette solution implique que celui qui oriente n'a pas le droit à l'erreur....
- La seconde et la plus efficace à mon sens, est de profiter des parties où s'orienter n'est pas nécessaire ( suivre un chemin sur plusieurs centaines de mètres par exemple) jusqu'à un point qu'il n'est pas possible de rater. Ainsi, sur les parties techniques, il y en a toujours un qui oriente et un autre qui contrôle. Il y a moins de risque d'erreur... Avec un peu de pratique, cela se fait assez naturellement et on a le sentiment de rester concentré tout le temps. En fait, on le reste quand il le faut!

Qu'est ce qu'on veut dire par concentration? 
Même si nous sommes passionnés d'orientation et que nous pouvons enchaîner des heures sans se lasser, l'effort fourni pour être au top est intellectuellement intense.
Nous ne nous en rendons pas réellement compte car beaucoup de techniques utilisées pour la navigation sont devenu des automatismes. 
Cependant: nous faisons un choix d'itinéraire que nous mémorisons,... nous anticipons les pièges,... nous anticipons en visualisant mentalement les éléments sur lesquels nous allons nous appuyer,... nous gérons la distance à parcourir avant un changement de direction,... nous sommes attentifs aux obstacles que nous rencontrons et trouvons une solution pour les franchir,... tout cela en gardant un œil sur notre partenaire, en gérant notre propre physique,... j'en passe et des meilleurs... vous pouvez  imaginer maintenant que ça chauffe dans le computer et qu'il a besoin parfois de refroidir.

Et qu'est ce qu'on veut dire par relâcher la concentration?

On fait preuve d'un peu de légèreté..., on plaisante avec son partenaire..., on profite du paysage..., on sort furtivement  l'appareil photo..., on mange un bout..., on discute du dernier calendrier Pireli, ... Quoi que ce soit, ça vient tout seul, alors autant que cela arrive au moment choisi plutôt que pendant un moment critique.

Pour pouvoir relâcher la concentration, il faut que la situation s'y prête et être en mesure de reprendre les rênes au bon moment. Lorsque qu'on suit une main courante nette, on est dans les meilleurs dispositions pour relâcher la tension. Un élément remarquable et immanquable (une ligne d'arrêt efficace) sert alors de signal pour se concentrer à nouveau.
Comme la nuit est la partie la plus exigeante, la zone a parcourir de nuit devra être suffisamment pourvu de longues mains courantes que l'on peut suivre facilement.

la visibilité est réduite à quelques mêtres
En résumé, la zone à parcourir de nuit doit être pourvu des caractéristique suivantes:
- de bonnes mains courantes pour relâcher la concentration
- des éléments caractéristiques et bien identifiables pour se repérer sans douter, et qui servent de sonnette pour se recentrer à nouveau.
- avoir des éléments d'appuis suffisamment rapprochés les uns des autres 
- être moins le moins technique possible ou demander moins d'effort technique
- présenter le moins d'obstacles possibles ou des solutions pour les contourner (par exemple une zone humide est bien plus usante à franchir de nuit que de jour car on ne voit pas le petit passage qui permettrait de la franchir sans trop de souci) 

Quand vient la nuit, c'est comme une nouvelle étape qui commence. C'est pour moi, le défi des 24h, la période où se joue en grande parti le résultat final.
En anticipant les pièges, on a moins de chance de tomber dedans. On économise du temps en évitant de se perdre, en évitant de chercher dans un secteur voisin, en évitant les obstacle qui usent l'organisme, en évitant d'user le mental. Finalement, les meilleurs seront ceux qui auront mieux réussi à éviter ces situations et à garder un mental de vainqueurs.